L’intervention se déroule le plus souvent à distance du bilan initial.
Généralement, les patients sont hospitalisés la veille de l’intervention.
L’intervention nécessite une équipe de médecins et deux infirmières.
La procédure est réalisée dans une salle radio interventionnelle hybride spécifique, sous anesthésie locale, sous la surveillance étroite de l’anesthésiste.
La procédure débute par une ponction de l’artère fémorale et la mise en place d’un introducteur (gros cathéter) dans l’artère. Un second abord vasculaire est utilisé (généralement par l’artère radiale), pour guider la procédure et l’implantation de la valve.
Une prothèse biologique, fixée à l’intérieur d’un treillis métallique appelé stent, va être « écrasé » et acheminée de l’artère fémorale (au pli de l’aine) jusqu’au clamp navigant à travers les artères des jambes puis de l’aorte à l’aide d’un cathéter. L’intérieur des vaisseaux est insensible, le cheminement de la prothèse ne sera donc pas ressenti par le patient.
La prothèse ne sera déployée qu’au dernier moment à l’intérieur de la valve malade qui sera repoussée sur les bords.
Contrairement à la chirurgie
cardiaque, la valve malade est conservée et sert même de support à la prothèse.
Une fois la prothèse en place, le matériel est retiré et l’accès de l’artère fémorale refermé par des points.
En moyenne, la durée de l’intervention est de 45 à 90 minutes de l’entrée à la sortie de la salle d’examen.
Dans certains cas, le passage de la prothèse à travers les artères des jambes ou de l’aorte n’est pas possible.
D’autres voies d’abord peuvent être envisagées (carotides, l’apex du cœur, aorte ascendante). Ces interventions nécessitent alors une anesthésie générale et l’aide d’un chirurgien cardiaque.