Une manière de traiter l’anévrisme consiste à le boucher, en passant par les artères.
Sous anesthésie générale, un petit tuyau appelé micro cathéter, est introduit par l’artère fémorale au pli de l’aine et remonté jusqu’au cerveau dans l’artère où est situé l’anévrisme.
Différents matériels peuvent être déployés par ce cathéter, seul ou en combinaison, pour occlure l’anévrisme ou reconstruire l’artère :
– Les coil (implants en forme de fils métalliques très souple) ou les pluggers (micro – cage grillagée en métal) servent à boucher l’anévrisme.
– Le stent (prothèse en métal ressemblant à un petit ressort) à mailles larges, utilisé en complément, permet de renforcer l’artère.
– Les stents à mailles serrées (appelés stent à diversion de flux), sont implantés dans l’artère, où ils entraînent progressivement une occlusion (thrombose) de l’anévrisme.
La pose d’un clip par chirurgie est un autre traitement possible. Si cela est indiqué, une consultation avec un neurochirurgien vasculaire est proposée.
Quel que soit le type d’intervention, des complications rares, mais potentiellement graves, peuvent survenir.
Elles sont cependant moins fréquentes que les risques liés à la rupture de l’anévrisme en l’absence de traitement.
Une artère du cerveau peut se boucher (AVC ischémique) et exceptionnellement, l’anévrisme peut se rompre (AVC hémorragique, avec saignement).
Ces complications peuvent causer un handicap invalidant temporaire ou permanent (paralysie d’une partie du corps, difficulté à parler, troubles de la vue), et exceptionnellement le décès.
Des complications bénignes ou temporaires sont possibles, comme un hématome aux points d’insertion du cathéter ou une infection urinaire, si une sonde vésicale a été mise en place pendant l’intervention.
Le traitement endovasculaire, couvert par l’assurance maladie de base, fait partie de ces techniques de pointe qui sont habituellement réalisées dans une salle opératoire très spéciale de haute technologie radiologique et numérique.